A 13kms, Lyons la forêt , au milieu de l'une des plus belles hêtraies d'Europe, est un village aux façades parées de colombages, torchis colorés, briques et silex. Les commerces s'animent autour des halles du XVIIIe siècle; vous ne manquerez pas son joli marché sous la halle le samedi et le dimanche matin
Lyons-la-Forêt, chef-lieu du canton, est un joli village fleuri » 4 Fleurs » de 800 habitants, qui œuvre pour conserver le charme de son patrimoine normand.
Construit sur l'emplacement d'un château-fort édifié au XIIe siècle, le centre de Lyons en a adopté le plan, autour de l'ancienne motte féodale.
Les Halles du XVIIIe (ISMH) se situent au centre d'une place très vivante où alternent des maisons anciennes en briques roses ou à colombages normands.
L'Hôtel de Ville (ISMH) a conservé intacte la salle de « bailliage » avec son décor de tribunal du XVIIIe et une exceptionnelle tenture fleurdelysée.
Le rez-de-chaussée auprès de l'Office de Tourisme abrite des témoins d'anciens cachots.
Bordée de maisons dont la majorité a deux siècles, une longue rue mène, auprès de la Lieure, à l'église Saint Denis (XIIe – XVIe ISMH).
De nombreux artistes ont séjourné à Lyons, en particulier Isaac Benserade qui y naquit et Maurice Ravel qui y composa.
En 1932, les halles servirent de décor à la scène du comice agricole dans le film de Jean Renoir, puis également en 1990 dans celui de Claude Chabrol intitulés tous les deux « Madame Bovary ».
Aujourd'hui, Lyons la Forêt est une charmante place de villégiature où il fait bon s'y reposer, au calme dans un écrin de verdure où se cachent des sites historiques et culturels remarquables.
Ry, Un bourg paisible et hors du temps où plane encore le souvenir d’Emma Bovary
La commune de Ry est-elle Yonville-l’Abbaye ? Il y a-t-il eu une madame Bove à
Ry ? Depuis 1857 (année de publication du célèbre roman) la question divise les spécialistes de Flaubert et attire à Ry les curieux, les touristes et les lecteurs.
Aujourd’hui la commune n’a rien perdu de son charme d’antan et reste une halte agréable où l’on peut imaginer croiser
M. Homais au coin de la place centrale…
Pour entretenir la légende, l’ancien chef-lieu de canton situé à une vingtaine de kilomètres à l’est de Rouen, (au fond de la vallée du Crevon), a son petit
musée et ses 300 automates. Et puis certains commerçants ont (encore) le sens de l’humour comme le prouvent les enseignes : "Lunet’Ry", ou bien
encore "La barbe à Ry".
Le château de Martainville est classé au titre de Monument Historique en 1889 et la ferme en 1931.
En 1905, le domaine est racheté par un marchand de bestiaux et le château est alors en bien mauvais état. L’Etat rachète le domaine en 1906, ce qui le sauve de la destruction. Vidé de son
mobilier d’origine, le château est confié en 1955 au Conseil Général de Seine-Inférieure pour y installer un musée sur les arts et traditions de Normandie qui ouvrira ses portes au public en 1961.
Aujourd’hui, le château de Martainville abrite le Musée des Arts et Traditions Normands, propriété du Département de la Seine-Maritime.
Le Musée des Traditions et Arts Normands.
Le Musée des Traditions et Arts Normands a été créé en 1961 par le Conseil Général de Seine-Maritime. Son aménagement a été primitivement confié à Daniel Lavallée (1925-1989), professeur d’allemand
et célèbre défenseur de la sauvegarde des maisons à pans de bois du vieux Rouen. Un vaste collectage du mobilier, des costumes, de la céramique, de la verrerie et des objets de la vie quotidienne en
Haute-Normandie datés du XVe siècle et jusqu’au XIXe siècle a permis de constituer une exceptionnelle collection retraçant l’histoire des arts et traditions populaires de cette région. Au fil des
années, le musée s’est enrichi grâce à de généreux dons, notamment dans le domaine du textile par une importante donation de mouchoirs illustrés de la famille Buquet. Ce sont aujourd’hui 15 000
œuvres qui sont exposées de manière permanente ou temporaires dans le musée et ses dépendances.
Dans le musée, une exceptionnelle collection de mobilier haut-normand évoque l’évolution des styles du XVe au XIXe siècle. L’ethnographie des régions de Haute-Normandie (Pays de Caux, Eure, Pays de
Bray, Littoral) est exposée sous l’aspect d’intérieurs de fermes reconstitués avec meubles et objets de la vie quotidienne aux XVIIIe et XIXe siècles. Le dernier étage présente une des plus
importantes collections de coiffes, bijoux et costumes normands. Chaque année, l’Espace Musical présente au dernier étage du musée une nouvelle exposition dédiée à l’histoire de la musique en
Normandie, en lien avec la thématique de l’exposition temporaire
Le Château de VASCOEUIL est un bon exemple de “maisons nobles” édifiées en Normandie après la guerre de Cent ans. Il garde la structure typique des dernières années du XVème siècle ; les portes en anse de panier, la haute tourelle octogone avec son escalier à vis qui dessert les différents niveaux ; à l’intérieur de belles cheminées. Son homogénéité et sa beauté lui sont données par l’appareillage du rez-de-chaussée en grès local. Les ouvertures des façades ont été réalisées au XVIIème siècle.
D’illustres familles ont été propriétaires de VASCOEUIL : au Moyen Age, les Seigneurs de VASCOEUIL avaient pour nom GUILLAUME et son épouse née d’ESTOUTEVILLE. Les familles HOTOT et DE MOY, cette dernière apparentée au Roi de France, ont également possédé cette terre. A l’époque moderne, Jules MICHELET découvrit VASCOEUIL en 1841, alors qu’il travaillait sur le procès de Jeanne d’Arc à Rouen, il y fut invité par son élève et futur gendre, Alfred DUMESNIL, fils des propriétaires de VASCOEUIL.
VASCOEUIL présente depuis plus de 40 ans, d'Avril à Novembre, d'importantes expositions temporaires d’artistes contemporains renommés et, en permanence, dans le parc et le jardin à la française un ensemble exceptionnel de plus de 50 sculptures originales (bronzes, marbres, mosaïques, céramiques) de : BRAQUE, CARZOU, CHEMIAKIN, COCTEAU, COVILLE, DALI, FOLON, F. LEGER, KIJNO, SZEKELY, VASARELY, VOLTI.
Exposer des œuvres d’Art certes...., mais le but est plutôt de les " mettre à la disposition du public " qui - en l’espace d’une heure ou d’un après-midi avec, éventuellement, une pause au Salon de Thé LA CASCADE - se les approprie dans un parcours où l’Art et l’Histoire fusionnent dans un cadre épuré.
Située dans une hêtraie au coeur de la forêt de Lyons, ses ruines s'élèvent dans un cadre bucolique qui invite à une promenade presque mystique tant ces lieux sont chargés d'histoire.
Construite en 1134 à la demande d'Henri 1er Beauclerc, premier Duc de Normandie, Roi d'Angleterre et quatrième fils de Guillaume le Conquérant, elle tire son nom du latin " Mortum-mare " qui signifie " Mer-morte ", en raison de l'immense marécage qui inondait la région jadis. Dès sa fondation au 12ème siècle, l'Abbaye est partagée entre plusieurs mondes. L'eau bien sûr, la terre dont elle tire sa substance, la forêt qui l'enserre de sa splendeur, et enfin le ciel, auquel elle est dédiée. Le lieu fût choisi pour son calme propice au repos et à la prière. Affiliée à l'ordre Cistercien (elle fût la première en date en Normandie), elle vivait en complète autarcie grâce aux pigeons du colombier, aux lamproies, perches et tanches des viviers, au vin et au miel produit par les moines.
Son influence et son rôle dans la région sont incontestables. Il ne reste aujourd'hui de l'église du 12ème siècle, que quelques pans. Le support du transept nord et sa rosace, le cellier et un morceau de préau.
Au 18ème siècle, l'Abbaye souffrit d'une langueur de l'esprit et de l'âme qui, petit à petit lui fit perdre de sa substance et de sa raison d'être. En 1790, il ne subsistait plus que cinq moines. Sous la Révolution, les quatre derniers furent pourchassés et massacrés dans le cellier.
Au centre de la propriété, vous pourrez visiter l'actuelle bâtisse qui fut construite à la fin du 18ème siècle et qui abrite un musée. Grâce à un système audiovisuel, vous passerez en revue les scènes de la vie des moines. Notre guide vous accompagnera dans les sous sols de l'Abbaye où vous pourrez voir les Outils, le four à pain, une cellule monacale, sans oublier la petite fontaine, détournement de la célèbre fontaine Sainte Catherine si chère aux jeunes filles désireuses de trouver un mari dans l'année...